mercredi 28 avril 2010

Those dreadful pictures

Si je vais chez un boucher, je trouve toujours surprenant de ne pas être là, à la place de l'animal.

Francis Bacon, the man who paints those dreadful pictures disait Margaret Thatcher, est mort le 28 avril 1992 à Madrid, mais on peut le voir ici clic-clic. La photo est, encore une fois, de Richard Avedon.

dimanche 25 avril 2010

vendredi 23 avril 2010

Sans plus rien qui répare



Ici, on aime Jil Caplan, charmeuse de serpents mélancolique, présence élégante en certain moment de notre expérience pratique de la séparation généralisée. Tout le monde aime Jil Caplan, ou c'est à n'y rien comprendre.

Ne pas perdre son temps 2/2

Revoir quelques scènes d'un vieux film, honorable sans plus pour l'idée qu'on en garde. Et voilà, en pas cinq minutes, deux petits bonheurs, oubliés : comment a-t-on pu ?















Pour le reste, dans cette édition Carré Noir 1982 qui nous vient d'on ne sait, 13 francs quand même, "Texte intégral de la SERIE NOIRE", le livre est parfaitement laid, sinon une annonce Balafre Monsieur en quatrième de couverture. Quant à ceux qui tiennent Manchette pour un soixante-huitard neopolar béat, qu'ils crèvent sans même visionner clic-clic l'autodynamitage du Petit bleu, avec ADG et Léo Malet en figurants de luxe.

jeudi 22 avril 2010

Le sens de la formule

- De quel signe es-tu, beau brun ?
- Lion.
- Baiseur exceptionnel, avait-elle constaté.

Flatté d'avoir été reconnu, je m'étais concentré sur ma bière, jusqu'à ce qu'un quidam, arrivé après moi, réponde à la même question :

- Balance. 
- Super niqueur, avait tranché Silvana.

lundi 19 avril 2010

Wikipedia 6/6

http://fr.wikipedia.org/wiki/20_avril
Naissances

1868 : Charles Maurras, journaliste, essayiste, homme politique et poète français († 16 novembre 1952) († 28 avril 1944).


[Les fourbes, ils ont corrigé.]

Flambe perpétuel été

On ne sait pas trop qu'en penser, des nuages là-bas, les merveilleux nuages qu'invoquent à leur tour les contrées magnifiques. Mais, bon sang, qu'elle est belle, cette grande lueur qui se lève - au nord, au sud, à l'ouest, n'importe.
 

Photo HALLDOR KOLBEINS/AFP (clic-clic dessus pour l'agrandir)

jeudi 15 avril 2010

Stay on your feet

[Patrick, Patrick, ne mésestimez pas les bistrots. Pour Arno, voyez donc, j'y pensais en même temps que vous, les liens html tout prêts à partir. Arno, oui vous avez raison : le grand Arno, un des quelques uns, peu, Bashung aussi, à rendre un peu moins invivables, c'est le mot, ces toutes premières années 80.]

How can you be a rebel
When the rebellion is the norm
Shut up till you know the truth

TC Matic, 1982



Et même une version complète, merci l'INA, même époque.

Je me comprends 3/3


Et j'imaginais bien / ça ne tenait à presque rien
On aurait pu faire face / à ce qu'on avait vu
Le jour de l'ouverture / de notre grande surface.

mercredi 14 avril 2010

Disassembled

Pour méditer la dernière livraison de Jérôme Leroy sur causeur.fr (Et que ça saute ! Tant qu’à casser les usines, autant le faire soi-même), un peu de l'impressionnant travail d'Andrew Moore clic-clic (Detroit disassembled, éditions Grafiche Damiani, 2010).

Regarde en rêvant le ridens

Raoul de Godewarsvelde, né Francis Albert Victor Delbarre, est retrouvé pendu le 14 avril 1977. Un géant à son image serait depuis lors de tous les cortèges de la région.

>

Et on confirme, au hasard des référencements, qu'il n'y en a guère, justement, de hasard ; que c'est bien ce Raoul-là qui avait créé, voilà quelques décennies, "Quand les cigares" - depuis popularisée, et comment, par Loïc Lantoine.


lundi 12 avril 2010

Un lézard sous la lune

A quoi bon ma vie immobile dans ce trou noir, je me dis, quand partout alentour s'agitent des ingénieurs en aéronautique, parcourent en tous sens la planète Messieurs les Administrateurs des Iles Éparses et que des experts assermentés près les tribunaux expertisent tandis qu'ailleurs attaquent formidablement des banques des bandits prodigieux ? Vrai, comment ne pas se demander ce que l'on est venu faire là au milieu et d'où nous vient cette audace de respirer le même air qu'eux ?

Il est déjà fort tard dans la nuit quand, sous le couvercle de ma boîte de camembert, je parviens à réduire tous ces gens importants en bouillie et ramener leurs prétentions au niveau des miennes ; alors, adieu plomberie existentielle ! Je glisse enfin vers le sommeil, tel un lézard sous la lune, lentement avançant sur ses petites pattes à la recherche de trèfles à quatre feuilles dans le gravier des cimetières.

samedi 10 avril 2010

The man with the heart of a tiger

Emiliano Zapata a été assassiné le 10 avril 1919 : il fut enterré le samedi suivant au cimetière de Cuautla - très profondément pour que ses partisans n'emportent pas sa dépouille. "En tant qu'homme il aima les femmes, les jeux de cartes, les coqs de combat, la cuisine française, le cognac et les cigares."





one for today / and one just for PM

vendredi 9 avril 2010

Un feuilleton

Flammarion re-publie Solde : assez vieux suis-je donc rendu pour avoir déjà lu les nouveautés.

mercredi 7 avril 2010

Cortège

Un jour je m’attendais moi-même
Je me disais Guillaume il est temps que tu viennes
Et d’un lyrique pas s’avançaient ceux que j’aime
Parmi lesquels je n’étais pas.

lundi 5 avril 2010

America why are your libraries full of tears ?

Allen Ginsberg est mort le 5 avril 1997. Et c'est comme si avait disparu ce jour-là une bonne partie de notre culture américaine : pilier s'il en fut de la Beat Generation, intime dès les années 40 de Kerouac et de Burroughs ; figure emblématique de tous les mouvements des années 60 et 70 - ce jusqu'aux plus désopilants ; référence majeure pour la plupart de ceux qui nous ont parlé de là-bas - Dylan, Lou Reed, Patti Smith ; choriste (!) pour Dylan ou même, excusez du peu, Leonard Cohen.
Extraverti et charismatique, Ginsberg a été sa vie durant enregistré, photographié et filmé : on trouvera donc sur internet toutes les lectures, human be-in, déclarations, déclamations et interviews que l'on pourra souhaiter. On peut commencer par le très riche, et beau, site du Allen Ginsberg Project, auquel sont empruntées les photos ici utilisées, par son interprétation live de sa Ballad of the skeletons, accompagné par McCartney ou par sa lecture d'America, accompagné par Tom Waits - America, dont un des vers donne le titre de ce billet.

Allez, cadeau : un blues un peu bancal, improvisé ou tout comme, avec en choriste Zimmerman Robert Allen.

dimanche 4 avril 2010

Then the iron bells of Easter

Nick Tosches : Patti Smith--who wreaks her poetry in the New Jersey voice and ratted-hair rhythms which belong solely to those girls who, in the awful and mystic surety that there never was, is not, and never will be anything else to do, spend their dreams on violently nondescript boys who sit, like stains on the shirt of wonderment, endlessly drinking in bars with blue linoleum floors--is one of that scoundrel, immortal elite. When Smith performed at poetry readings at St. Mark’s Church in New York five years ago, the usual crowd of sissy poets were so intimidated that no poet dared follow her act (which consisted of her and Lenny Kaye on guitar), just as none of them would have dared follow Ezra Pound or Jim Morrison. Patti Smith is the first poet born of rock’n’roll; raised on the Crystals instead of the classics. [...] Truer and surer and less uneven than her previous albums, Easter is Smith’s best work. [...] “Easter” itself is a song of blinding sunshine and desolation. There is a child, the desperation of hand and cunt, and the recurring and mournful “Isabella, we are dying,” followed by the no less mournful-sounding “Isabella, we are rising.” The song (and the album) culminates in a slow, fevered orgasm of Christian imagery: “The spring, the holy ground. I am the seed, of mystery. The throne, the veil. The face, of grace...I am the sword, the sound; stained, scorned, transfigured child of pain...” Then the iron bells of Easter.

Easter, donc, puisque nous y voilà. Un dimanche de Pâques, Charleville, la famille Rimbaud : "Oh, le chemin mène au soleil. Mon frère, ma sœur, c'est le moment."



jeudi 1 avril 2010

Le domaine des subjectivités construites

Sur Article XI, une salutaire intervention de Serge Quadruppani sur LE sujet, encore et toujours : toutes les frictions entre les morales et les modes de vivre ne m’empêcheront pas de penser que l’essentiel se joue dans ce que nous avons de commun.
C'est titré De la défense de la femme à celle des animaux (en passant par la chrétienté) : les innombrables visages de la haine du bougnoule, et c'est là clic-clic.

Wikipedia 5/5

http://fr.wikipedia.org/wiki/Yo-yo
Le mot "yo-yo" est la combinaison de la lettre "y" et de la lettre "o", toutes les deux répétées par deux fois et séparées d'un tiret.

[Ah les fourbes, ils ont corrigé.]

L'eusses tu cru ? 1/1

Marx a inventé le yoyo moderne.