Le commandant Rawls n'assista pas aux funérailles d'Owen. Quand je lui parlai au téléphone, il s'excusa de ne pas faire le voyage jusqu'au New Hampshire ; mais je l'excusai volontiers, je pouvais comprendre ce qu'il ressentait. Il avait eu largement sa dose de cercueils drapés, vu suffisamment de héros morts. Le commandant Rawls n'apprit jamais tout ce qu'avait su Owen, le commandant savait seulement qu'Owen avait été un héros - il ignorait qu'Owen Meany avait aussi été un miracle.
[Se fâcher avec tout le monde, encore une fois : ateliers d'écriture, ça pèse des tonnes, pas des ficelles de vrais câbles de marine, etc. Tout cela est vrai - n'empêche qu'à la fin, on pleure. Pour ceux qui ne supportent pas, on a quand même de quoi faire clic-clic, Pete Townshend, l'Oraison funèbre de très haut et très puissant prince Louis de Bourbon et Manchette, derniers temps.]
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