J`espère que tu vas bien, ma chère sœur. Lorsque tu liras cette lettre, ma chère sœur, ce même soir, ma chère sœur, on mettra mon opéra en scène. Pense à moi, ma chère sœur, et imagine-toi, ma chère sœur, de toutes tes forces, que tu le vois et l`entends, ma chère sœur. Il est vrai que c`est difficile, car il est déjà 11 heures.
D`ailleurs je crois et ne doute pas du tout qu`il fait plus clair le jour qu`à Pâques. Ma chère sœur, demain, nous dînons chez M. v. Mayr, et sais-tu pourquoi ? Devine - parce qu`il nous a invités. Demain, la répétition aura lieu au théâtre, mais l`impresario, Sigr. Castiglioni, m`a demandé de ne pas le dire, car sinon, tout le monde y viendrait, ce que nous ne voulons pas. Je te prie donc, mon enfant, de n`en parler à personne, mon enfant, car sinon, tout le monde y viendrait, mon enfant. A proposito, sais-tu déjà l`histoire qui est arrivée ici ? Je veux maintenant te la raconter. Nous sommes partis de chez le Cte Firmian, aujourd`hui, et lorsque nous sommes arrivés dans notre rue, nous avons ouvert notre porte et, que crois-tu qu`il se passa ? Nous sommes entrés.
Adieu mon petit poumon. Je t`embrasse, mon foie, et reste, comme toujours, mon estomac, ton indigne frère Wolfgang frater.
Adieu mon petit poumon. Je t`embrasse, mon foie, et reste, comme toujours, mon estomac, ton indigne frère Wolfgang frater.
S`il te plaît, s`il te plaît, ma chère sœur, ça me démange, gratte-moi.
Letter written by Mozart to his sister Marianne during his tour of Italy, days after the completion of his Opera, Lucio Silla in 1772, at the Teatro Regio Ducal in Milan.
[Mozart, le 5 décembre 1791. Monet sinon, clic-clic, Little Richard, Robert Aldrich, du blues, a million miles to the morning light, et comme à la radio - il faudrait réparer le bouzin.]
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