Elle était alors très amoureuse. Trente ans plus tard, évoquant cet amour, elle fondera en larmes. Nous faisons des serments pour nous reconnaître, nous les défaisons parce que nous nous connaissons. Nous préférons nous méconnaître, alors que nous gagnerions à rester des inconnus… Mais quelle joie de se frôler, de se prendre, de se déprendre ! Quel adorable chagrin que celui de l'amour ! Et comme nous sommes doués pour feindre comme pour nous aveugler ! «[…] mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.» Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour
Elle était alors très amoureuse. Trente ans plus tard, évoquant cet amour, elle fondera en larmes.
RépondreSupprimerNous faisons des serments pour nous reconnaître, nous les défaisons parce que nous nous connaissons. Nous préférons nous méconnaître, alors que nous gagnerions à rester des inconnus…
Mais quelle joie de se frôler, de se prendre, de se déprendre ! Quel adorable chagrin que celui de l'amour ! Et comme nous sommes doués pour feindre comme pour nous aveugler !
«[…] mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.» Alfred de Musset, On ne badine pas avec l'amour
Mais quelle joie de se frôler !
RépondreSupprimerJ'aurais voulu l'écrire.