Dans le monde d'avant j'écoutais au transistor avec mon père, les matches entre Carlos Monzon et Jean-Claude Boutier. Dans le monde d'avant à Doullens, M. Flender lavait tous les dimanches matin sa DS blanche. Dans le monde d'avant il était pas toujours facile de récupérer les ballons tombés dans l'Authie. Dans le monde d'avant je ne savais que j'étais dans le monde d'avant. Maintenant je suis mort mais ça va.
Les commentaires que "Stanko" dissémine sur différents blogues (ici, chez FQG, chez Schiffter, que sais-je où encore...) mériteraient un florilège en annexe au roman.
Partage. "J'aimai le désert, les vergers brûlés, les boutiques fanées, les boissons tiédies. Je me traînais dans les ruelles puantes et, les yeux fermés, je m'offrais au soleil, dieu de feu…« Général, s'il reste un vieux canon sur tes remparts en ruines, bombarde-nous avec des blocs de terre sèche. Aux glaces des magasins splendides ! dans les salons ! Fais manger sa poussière à la ville. Oxyde les gargouilles. Emplis les boudoirs de poudre de rubis brûlante… » Oh ! le moucheron enivré à la pissotière de l'auberge, amoureux de la bourrache, et que dissout un rayon !" dixit monsieur A.R.
Dans le monde d'avant j'écoutais au transistor avec mon père, les matches entre Carlos Monzon et Jean-Claude Boutier.
RépondreSupprimerDans le monde d'avant à Doullens, M. Flender lavait tous les dimanches matin sa DS blanche.
Dans le monde d'avant il était pas toujours facile de récupérer les ballons tombés dans l'Authie.
Dans le monde d'avant je ne savais que j'étais dans le monde d'avant.
Maintenant je suis mort mais ça va.
Les commentaires que "Stanko" dissémine sur différents blogues (ici, chez FQG, chez Schiffter, que sais-je où encore...) mériteraient un florilège en annexe au roman.
RépondreSupprimerOui, oui. Il dit : J'y suis encore, j'y suis encore.
RépondreSupprimerExact, même si j'ai oublié la page.
RépondreSupprimerJuste un poil en-dessous de Rimbaud, quoi...
Partage.
RépondreSupprimer"J'aimai le désert, les vergers brûlés, les boutiques fanées, les boissons tiédies. Je me traînais dans les ruelles puantes et, les yeux fermés, je m'offrais au soleil, dieu de feu…« Général, s'il reste un vieux canon sur tes remparts en ruines, bombarde-nous avec des blocs de terre sèche. Aux glaces des magasins splendides ! dans les salons ! Fais manger sa poussière à la ville. Oxyde les gargouilles. Emplis les boudoirs de poudre de rubis brûlante… »
Oh ! le moucheron enivré à la pissotière de l'auberge, amoureux de la bourrache, et que dissout un rayon !" dixit monsieur A.R.
Effectivement, c'est très beau et très touchant. Et ce n'est pas moi, hélas...
RépondreSupprimerMerci à Stanko, donc
Effectivement, c'est lui (merci, Joël).
RépondreSupprimerExcellent pastiche : je me suis fait avoir comme un petit bleu de la côte ouest.