Ils trahissaient tout le monde, leur mère sur son lit de mort, leur fille accouchant à la maternité ; ils
vendaient leur mari, leur femme, leur amant et leur maîtresse, leur frère et leur sœur. Ils tuaient n’importe
qui pour mille lires, trahissaient n’importe qui pour un cornet de crème glacée. Inutile de les frapper. Il suffisait de remuer un peu le fond boueux de leur âme et il en montait aussitôt lâcheté, canaillerie, trahison.
[Giorgio Scerbanenco est mort le 27 octobre 1969. L'an dernier, la Saint-Evariste clic-clic, mais aussi Guingouin clic-clac - et quelques autres.]
Scerbanenco, miam miam.
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