jeudi 15 septembre 2011

Notre-Dame des Douleurs

Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs

L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé.

11 commentaires:

  1. On rentre, on retrouve des êtres, des choses, du courrier, de la poussière sur les meubles, on rend quelques visites, et l'on arrive chez vous, et l'on constate avec plaisir que M. Jo tient son affaire avec le même grand soin. Alors, bien sûr, on est heureux.
    Si, par surcroît, M. Jo convenait que le document ci-dessus demande une explication, on serait comblé.

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  2. Et d'ici, l'on passe chaque jour et l'on s'émerveille. Pourtant, souvent, on cherche, on gratte. Bien sûr, on ne trouve pas. Alors on demande. Parfois. On tente d'interroger "M. Jo". Entre les mystères des yeux d'Elsa ou les mains et les poignets bijoutés relançant la consommation, on voudrait savoir. M. Jo est souvent silencieux. Très.

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  3. Mais alors, si l'on croise un ami tel que JMT, un esprit fin, un charmeur de songes, et, même si l'on n'a pas obtenu la réponse que l'on attendait de la part de M. Jo, on revient chez soi sans mélancolie excessive.

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  4. "Épreuve corrigée de la première édition française, en partie originale, présentant de nombreuses corrections autographes, la plupart typographiques."
    dans les 3000 euros
    Preneur ?
    J'aime bien ces questions naïves

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  5. Bien content de vous savoir de retour, messieurs (je vaquais, vous l'imaginez, à quelque vague besogne).
    Quant aux interrogations, mon dieu, ici les choses sont, tout naïvement, ce qu'elles semblent être, leur seul mystère est sans doute d'en receler si peu. Nous avions donc une photo trouvée par hasard de la première édition (nous tentons de recruter actuellement des clics dans les cercles bibliomanes) du livre dans lequel Aragon évoque Notre-Dame des sept douleurs, Stabat Mater dont le calendrier fixe en ce jour la (sic) mémoire obligatoire, Aragon donc dans des termes, si j'osais, qui sont ceux du Velvet Undergound, different colors made of tears - on en avait parlé ailleurs, et de Marianne Faithfull etc. etc. Peu de mystère, donc, peut-être parfois un peu des charades et des rébus d'il y a si longtemps.
    Sinon, pourquoi photographier de jolies mains chargées de bijoux ? Parce qu'on les a sous les yeux, tiens donc, et qu'on en est content.

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  6. Anonyme : « J'aime bien ces questions naïves. » On suppose que « Preneur ? » est une question naïve…
    Peut-être voulait-on savoir si M. Jo possédait un tel trésor, dont on connaît à présent la valeur marchande.
    Par ailleurs, on se satisfait de la manière de réponse superbement littéraire de M. Jo. On ira jusqu'à dire qu'elle a des accents de délicatesse et d'étrangeté qui évoquent Jean Paulhan. C'est un compliment.

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  7. papy
    t'es plus dans la cour de récré même si t'en rêves et c'est pas celui qui dit qui l'est

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  8. sinon
    taulier,
    ça a bien changé le Bois de Boulogne

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  9. Anonyme reconnue d'inutilité publique, on me dit que, au contraire du bois de Boulogne, vous avez le buisson peu fréquenté. On ajoute que vous avez d'ailleurs le buisson infréquentable.
    Vous seriez, en quelque sorte, une jachère.

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  10. ça a bien changé le Bois de Boulogne
    Vous croyez quoi, que le plein-air n'attirait pas déjà les dames, les similisexuels et les bandes de pédérastes du temps de Verlaine à la gare d'Auteuil ? Naïf, naïve ...

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  11. http://fauteur.fr.over-blog.com/article-l-episode-mandon-65635502.html25 septembre 2011 à 17:42

    nan, pensais pas à ça
    mais la vieille alice ouais

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