dimanche 22 janvier 2012

Rose Kennedy (Un air qui vaut pas dix ronds #67)


Un petit vent, les parasols
Plantés dans le sol
Il y a longtemps.
 

Biolay 2001 

[Rose Kennedy, † le 22 janvier 1995. Gene Vincent, sinon, et une Bella Ciao d'anthologie clic-clic.]

4 commentaires:

  1. Ah bah oui, tiens, merci Joël, je peux pas blairer le gars Biolay ni beaucoup de ce qu'il fait, mais cette chanson est une de celles que j'aimais un peu honteusement sans avoir vraiment jamais osé l'avouer, un de ces trucs du genre de l'entêtement et de d'une petite forme de grâce...

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  2. Eh oui, Ubi, le garçon est parfaitement énervant, et malheureusement talentueux, il faut faire avec. Je professe par ailleurs volontiers qu'on aime certaines choses d'autant plus qu'on en a un peu honte - j'ai par exemple des faiblesses coupables pour des machins dégoulinants d'un lyrisme à deux balles qui ne me fait pas qu'un peu honte, chez Ferré par exemple.

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  3. "Machins dégoulinants" peut-être (comme chez beaucoup de chanteurs), mais "lyrisme à deux balles" je ne vois pas trop chez Ferré. Si vous pouviez éclairer ma pauvre lanterne ?!
    Quant à Biolay, si le personnage est certes antipathique (mais dans ce milieu, rares sont ceux qui ne le sont pas) sa production (seule chose qui devrait nous intéresser) est, par les temps qui courent, au-dessus du lot commun, me semble-t-il.
    En tout cas MERCI beaucoup pour la "crevaison".

    Raymond Blaireau (un fidèle lecteur, très peu loquace)

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  4. Chez Ferré, un peu longtemps c'est dix mille ans, il y a la mer dans le ventre des filles et on y meurt chaque soir. Du lyrisme à deux balles, oui, mais imparable - pour moi, je ne sais pas résister à Ferré, je sais déconstruire, ricaner, résister non. A chaque fois ça marche, à chaque fois comme disait le Manifeste, les frissons sacrés de la sentimentalité à quatre sous, le mot important c'est sacrés. Imparable, Ferré.

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