On saluera également le bau plan-séquence qui ouvre La fièvre du mal, d'Orson Wells. Il y aurait d'ailleurs des choses à dire sur la comparaison entre ce même moyen cinématographique, chez ces deux grands cinéastes. Orson Wells nous intrigue, il chercherait plutôt à nous égarer, à nous «faire perdre de vue» la finalité de ce plan, c'est à dire l'explosion d'une automobile. Au contraire, Fellini, dès l'instant qu'il nous a embarqué dans son plan-séquence, le met tout entier au service de l'embouteillage, des difficultés insurmontables de la circulation. Je n'ai pas le film de Wells sous la main, mais il dure moins longtemps, je crois (4 mn ?).
«des films de ce genre pourraient-ils encore se faire ?» Fellini pourrait-il faire des films, aujourd'hui, alors qu'il éprouva les plus grandes difficultés à «monter» financièrement ses derniers films ? Quant à Wells, n'en parlons même pas ! Les Américains le détestaient, les producteurs les méprisaient.
Très drôle, on n'ose plus maintenant étirer un épisode pendant 9 minutes, 3 est un maximum.
RépondreSupprimerQuestion : des films de ce genre pourraient-ils encore se faire ?
RépondreSupprimerOn saluera également le bau plan-séquence qui ouvre La fièvre du mal, d'Orson Wells. Il y aurait d'ailleurs des choses à dire sur la comparaison entre ce même moyen cinématographique, chez ces deux grands cinéastes. Orson Wells nous intrigue, il chercherait plutôt à nous égarer, à nous «faire perdre de vue» la finalité de ce plan, c'est à dire l'explosion d'une automobile. Au contraire, Fellini, dès l'instant qu'il nous a embarqué dans son plan-séquence, le met tout entier au service de l'embouteillage, des difficultés insurmontables de la circulation. Je n'ai pas le film de Wells sous la main, mais il dure moins longtemps, je crois (4 mn ?).
RépondreSupprimer«des films de ce genre pourraient-ils encore se faire ?»
RépondreSupprimerFellini pourrait-il faire des films, aujourd'hui, alors qu'il éprouva les plus grandes difficultés à «monter» financièrement ses derniers films ? Quant à Wells, n'en parlons même pas ! Les Américains le détestaient, les producteurs les méprisaient.
Faute !
RépondreSupprimer«Au contraire, Fellini, dès l'instant qu'il nous a embarquéS…»