lundi 27 décembre 2010

Homme d'ange fourvoyé



Bandiera Rossa, pour Pierre Clémenti, mort le 27 décembre 1999, pour Sergueï Essenine aussi, suicidé, peut-être, le même jour, peut-être, de 1925, Hôtel d'Angleterre à Leningrad - et dont Anna Prucnal la ci-dessus chanteuse interpréta les derniers vers, ces vers que tout le monde connait, il n'y en a pas tant.

Mourir en cette vie n'est pas nouveau,
Mais vivre, bien sûr n'y est pas plus nouveau.

Sur Essenine, si tôt en allé loin de nous et de son temps, il y avait beaucoup, et du neuf, dans les (ex) Chroniques Marignac.

4 commentaires:

  1. Ah, M. Jo, Pierre Clementi ! À la fin des années Soixante, il hantait la nuit de Saint-Germain-des-Prés ; on le voyait surgir, noir, bouclé, mince et magnifique, les yeux brillants, vif. C'était le prince d'une bande heureuse, constituée autour de la pièce de théâtre, devenue film, Les Idoles, de Marc'O. Ses compagnons se nommaient Jean-Pierre Kalfon, Valérie Lagrange (magnifique), Bulle Ogier… Mais vous connaissez tout cela.
    Physiquement très différent de lui, mais point éloigné moralement, Bernard-Pierre Donnadieu, vient de mourir. On lui rend hommage un peu partout, mais qui l'a fait travailler de son vivant ? J'enrageais de voir ce puissant comédien sans emploi.
    Pour les Chroniques Marignac, je vous suis encore : le travail de découvreur, de traducteur, de révélateur que fait ce garçon est impressionnant. Je l'ai découvert grâce à Jérôme. Je ne le connaissais que comme auteur de «Fasciste» qui, à l'époque, m'avait plu. Mais l'individu, au début, ne m'emballait guère, et je lui déplaisais fort, puis j'ai découvert son blogue scintillant. Total respect pour le rugueux Marignac !
    Le moscovite, lui aussi, nous séduit beaucoup, ses lettres et ses photographies disent progressivement quelque chose. Avec lui, au début, ce fut pire qu'avec Marignac, nous étions incompatibles ! Causeur nous servait de ring. Là aussi, j'ai révisé mon jugement en prenant connaissance de son blogue.
    Je vous adresserais bien volontiers des compliments pour votre excellente adresse, fort bien tenue, si je ne craignais de vous voir rougir et, au final, de vous irriter. Laissez-moi tout de même vous saluer, M. Jo !

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  2. Mais vous connaissez tout cela.
    Indirectement, un peu. Sans aucun doute beaucoup moins, et moins bien, que vous : il faudra nous en parler chez vous, Patrick.
    Bien d'accord sur Donnadieu.
    Sinon, mais tout le monde vous l'a dit, votre article sur Genet est excellent . Pour parfaire votre triomphe, et c'est miraculeux, la racaille habituelle de Causeur n'a pas trop osé se manifester. Bravo !

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  3. Amis Joël et Patrick, l'occasion de vous trouver réunis ici tous deux est trop belle. Je la saisis hardiment pour vous adresser mes remerciements pour tout ce savoir que vous m'apportez au quotidien.

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  4. Donnadieu, chers amis ne travaillait plus parce qu'il était communiste. Ce n'est hélas pas plus compliqué que ça. Je l'ai rencontré plusieurs fois, c'était un habitué de Colères du Présent à Arras. Il avait tourné un bon téléfilm sur les Celatex dans le coin.
    Bonnes fêtes à tous, messieurs

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