jeudi 2 décembre 2010

Hurler (en faveur de)

Le livre le plus abominable qu’ait enfanté l’imagination la plus dépravée : Bonaparte jetant Justine au feu (attribué à P. Cousturier). Napoléon(s), le grand comme le petit, à nous gâcher pour longtemps le 2 décembre, jour s'il en est de leurs batailles, sacres, golpe et autres fadaises : le jour justement de la mort - en 1814, à l'asile : tiens donc, la faute à qui ? - de Donatien Alphonse François, comte de Sade, Marquis de tout le monde - Sade, l’amour enfin sauvé de la boue du ciel, l’hypocrisie passée par les armes et par les yeux, cet héritage suffira aux hommes contre la famine, leurs belles mains d’étrangleurs sorties des poches.

2 commentaires:

  1. Je crois bien que c'est Donatien-Aldonze, cher Joël.
    Il est mort en croyant perdu le manuscrit des 120 journées, mais en ignorant que son grand-œuvre, Les journées de Florbelle, allait réellement subir ce funeste sort.

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  2. Bien vu, George, et bien fait pour moi, qui recopie Wikipedia sans toujours réfléchir, laquelle Wikipedia précise à ce sujet "Baptisé à Saint-Sulpice, les parents, parrain et marraine s’étant fait représenter par des officiers de maison, il reçoit par erreur les prénoms de Donatien Alphonse François au lieu de Donatien Aldonse Louis[3]. Le marquis utilise dans la plupart de ses actes officiels les prénoms qui lui étaient destinés, entretenant une confusion qui a des conséquences fâcheuses lors de sa demande de radiation sur la liste des émigrés". La référence [3] invoquée est Maurice Lever, Sade, Fayard, 1991, p.48.
    [Certaines éditions reprennent d'ailleurs carrément les deux identités :
    http://bisrepetitaplacent.free.fr/Sade/Justine.doc , par exemple.]

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