Avant New York, Factory et Velvet Underground, on connait l'histoire, Christa Päffgen a été Krista Nico, mannequin, starlette et parisienne : la chanson donc est de Gainsbourg. Nico, elle, est morte le 18 juillet 1988. L'année dernière, clic-clic, la Saint-Frédéric - autre ambiance.
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Alain Delon l'a bien connue.
RépondreSupprimerUn film a retrouvé ses traces en Allemagne, à Paris, à New York, en Espagne : Nico icon, de Susanne Ofteringer. Un ami journaliste m'avait invité à une projection de presse, en 1995. Tout le personnel du cinéma, situé rue Troyon, était en état de crise : la projection ne pourrait peut-être pas avoir lieu, la police allait arriver… Au final, tout s'est déroulé normalement. Mais pour moi, ce fut un choc. Jusque là, Nico était une voix très grave, et un visage à la fois beau et « novateur », sur des épaules athlétiques ; un physique « ultramoderne », qui incarnait des temps très anciens et le temps présent. Grâce à ce film, elle fit irruption dans ma mémoire large et peupla définitivement ma fantaisie.
Nico Icon n'est resté que peu de temps à l'affiche. Delon n'a pas bronché. Quelques années après, Arte l'a programmé. Le film existe sous forme de dvd plus ou moins collector.
Le fils de Nico, Ari Boulogne (né Päffgen), a écrit un livre, plein de désarroi.
Longtemps, je vous assure, je fus troublé par cette histoire, et même fasciné. Je le demeure.