Ah content de vous revoir, Vincent. Non, je n'ai pas honte - à mon âge, les occasions de nuire ne sont plus si nombreuses. En vrai, s'il n'y avait que des marxistes de la trempe antiléniniste de ce bon Maximilien Rubel, les anarchistes auraient sans doute un peu mieux traversé le vingtième siècle. Et le vieux monde nettement moins bien.
Cher M. Joe, c'est tout mon paradoxe : je ne hais pas les anarchistes, mais j'aime le vieux monde. Je ne souhaite pas précipiter sa disparition, quand tant d'autres s'en chargent. En revanche, même si l'homme a laissé quelques témoignages sensibles sur l'art, je n'ai jamais pu regarder Trotsky que comme un boucher, auquel un rival plus doué avait retiré son joujou mortel, afin de donner plus d'ampleur encore au massacre. Trotsky a assumé, certes ! Mais avec quelle justification ? Celle d'un tyran empêché, d'un tueur cérébral, demandant l'amnistie par l'effet des circonstances. Vous me répondrez que je suis bien mal placé pour parler de Trotsky et de la Révolution. Vous aurez raison. Et vous ajouterez, avec une lueur d'irritation dans la prunelle, que je suis hors sujet. Vous aurez une fois encore raison. Vincent, votre portrait est fort sympathique. Vous m'évoquez un lutin de la forêt boréale, l'une de ces créatures malicieuses, qui, tantôt aiment à nuire au voyageur égaré, tantôt lui viennent en aide.
Taratata, Patrick, vous n'aimez pas plus que moi le vieux monde : vous aimez, comme moi, comme d'autres qui parfois passent ici, ce qui en disparait - et détestez - comme moi etc. - ce qui, neuf ou vieux, vrai ou faux, gagne et gagnera toujours, le monde qui va, le même en pire. Sur Trotsky, pourquoi pas - mais définitivement non pour "demandant l'amnistie par l'effet des circonstances" : c'était tout l'inverse, une nuque raide, never surrender, même à dix on continue, quoi qu'on lui fasse, qu'on lui tue ou pas ses enfants, peu importe. Demandait tout, même seul au monde, sauf l'amnistie. Sinon, le jour où quelqu'un, vous en particulier, sera hors sujet sur ce blogue ...
Bref, les anarchistes, en plus de se faire b.., se font théorisés. Vous n'avez pas honte de participer à cela, cher Joel, et à la fin juillet encore ?
RépondreSupprimerAh content de vous revoir, Vincent.
RépondreSupprimerNon, je n'ai pas honte - à mon âge, les occasions de nuire ne sont plus si nombreuses.
En vrai, s'il n'y avait que des marxistes de la trempe antiléniniste de ce bon Maximilien Rubel, les anarchistes auraient sans doute un peu mieux traversé le vingtième siècle. Et le vieux monde nettement moins bien.
"à mon âge, les occasions de nuire ne sont plus si nombreuses", cherchez bien, j'ai plutôt l'impression qu'elles se multiplient avec l'age.
RépondreSupprimerCher M. Joe, c'est tout mon paradoxe : je ne hais pas les anarchistes, mais j'aime le vieux monde. Je ne souhaite pas précipiter sa disparition, quand tant d'autres s'en chargent.
RépondreSupprimerEn revanche, même si l'homme a laissé quelques témoignages sensibles sur l'art, je n'ai jamais pu regarder Trotsky que comme un boucher, auquel un rival plus doué avait retiré son joujou mortel, afin de donner plus d'ampleur encore au massacre. Trotsky a assumé, certes ! Mais avec quelle justification ? Celle d'un tyran empêché, d'un tueur cérébral, demandant l'amnistie par l'effet des circonstances.
Vous me répondrez que je suis bien mal placé pour parler de Trotsky et de la Révolution. Vous aurez raison. Et vous ajouterez, avec une lueur d'irritation dans la prunelle, que je suis hors sujet. Vous aurez une fois encore raison.
Vincent, votre portrait est fort sympathique. Vous m'évoquez un lutin de la forêt boréale, l'une de ces créatures malicieuses, qui, tantôt aiment à nuire au voyageur égaré, tantôt lui viennent en aide.
Taratata, Patrick, vous n'aimez pas plus que moi le vieux monde : vous aimez, comme moi, comme d'autres qui parfois passent ici, ce qui en disparait - et détestez - comme moi etc. - ce qui, neuf ou vieux, vrai ou faux, gagne et gagnera toujours, le monde qui va, le même en pire.
RépondreSupprimerSur Trotsky, pourquoi pas - mais définitivement non pour "demandant l'amnistie par l'effet des circonstances" : c'était tout l'inverse, une nuque raide, never surrender, même à dix on continue, quoi qu'on lui fasse, qu'on lui tue ou pas ses enfants, peu importe. Demandait tout, même seul au monde, sauf l'amnistie.
Sinon, le jour où quelqu'un, vous en particulier, sera hors sujet sur ce blogue ...