Faute de trouver trace du disque, quatre chansons, écrit pour elle par Sagan, on se rappelera d'Annabel, morte le 3 août 2005, avec ce portrait d'Avedon, superbe comme d'habitude, elle et Bernard en 1959.
Cher M. Joe, cette évocation d'Annabelle et de Bernard Buffet vous vaudra une place au paradis. Je ne croyais pas que vous pousseriez le raffinement jusqu'à connaître Annabella, sa voix si agréablement grave et légèrement fausse, son visage adorablement graphique, très moderne, son élégance si simple. Il est dommage que Bernard B. se soit enfermé dans une production stéréotypée ; sa dernière exposition, post-mortem, manifestait son vrai talent.
Il est dommage que Bernard B. se soit enfermé dans une production stéréotypée ; sa dernière exposition, post-mortem, manifestait son vrai talent.
Vous avez bien raison, et c'est pour moi un mystère. Ce type avait le talent nécessaire pour casser la baraque, a été reconnu très très vite et s'est enlisé dans son statut de peintre préféré des japonais, saura-t-on jamais jusqu'à quel point volontairement ? Sinon, pour le paradis, j'ai bien peur que ça ne suffise pas.
PS : j'ai emprunté votre titre "des yeux pour voir", sans la moindre autorisation. Je n'ai même pas honte, le pillage étant une des formes de l'hommage.
«[…] saura-t-on jamais jusqu'à quel point volontairement ?» C'est sans doute le cœur du mystère Bernard B. Il y eut une sorte de consentement. Sinon, en effet, il possédait le talent d'un grand peintre ; je défends ce point de vue, toujours en vain. Avez-vous vu ses dernières toiles ? Il se joue de la mort, cette vieille salope, qui s'impatientait à la porte de son atelier.
Cher M. Joe, cette évocation d'Annabelle et de Bernard Buffet vous vaudra une place au paradis. Je ne croyais pas que vous pousseriez le raffinement jusqu'à connaître Annabella, sa voix si agréablement grave et légèrement fausse, son visage adorablement graphique, très moderne, son élégance si simple.
RépondreSupprimerIl est dommage que Bernard B. se soit enfermé dans une production stéréotypée ; sa dernière exposition, post-mortem, manifestait son vrai talent.
Il est dommage que Bernard B. se soit enfermé dans une production stéréotypée ; sa dernière exposition, post-mortem, manifestait son vrai talent.
RépondreSupprimerVous avez bien raison, et c'est pour moi un mystère. Ce type avait le talent nécessaire pour casser la baraque, a été reconnu très très vite et s'est enlisé dans son statut de peintre préféré des japonais, saura-t-on jamais jusqu'à quel point volontairement ?
Sinon, pour le paradis, j'ai bien peur que ça ne suffise pas.
PS : j'ai emprunté votre titre "des yeux pour voir", sans la moindre autorisation. Je n'ai même pas honte, le pillage étant une des formes de l'hommage.
«[…] saura-t-on jamais jusqu'à quel point volontairement ?»
RépondreSupprimerC'est sans doute le cœur du mystère Bernard B. Il y eut une sorte de consentement. Sinon, en effet, il possédait le talent d'un grand peintre ; je défends ce point de vue, toujours en vain. Avez-vous vu ses dernières toiles ? Il se joue de la mort, cette vieille salope, qui s'impatientait à la porte de son atelier.
Avez-vous vu ses dernières toiles ?
RépondreSupprimerEn vrai, non. Sur internet, il y a ce site, où l'on peut voir les toiles dont, je pense, vous parlez :
http://museebernardbuffet.com/index.html