Dans la reine Christine
Revoir Charlot
A l'âge de Chaplin
Victor Hugo
Et Léopoldine
La mélancolie.
[La reine Christine, † le 19 avril 1689. L'année dernière, les nuages là-bas, les merveilleux nuages clic-clac.]
(pour le monde qui va)
"La mélancolie, c'est le désespoir qu'a pas les moyens..." Magnifique.
RépondreSupprimerChaque jour, presque jusqu'à la fin, elle sortait de son immeuble, et partait pour une longue promenade, à pied, dans les rues de New York. Bien des passants la connaissaient, mais lui fichaient la paix. En hiver, elle portait un chapeau de fourrure, qui ressemblait à celui de votre photogramme, et, bien sûr, en hiver comme en été, de larges lunettes noires. Vous connaissez la relation amicale, très forte, qu'elle eut avec Cecil Beaton, fondée sur des goûts communs, et sur un même sens de l'humour (il existe un très beau profil de Garbo, pris chez elle, par Cecil B.). À propos de Cecil Beaton, que vous appréciez, j'ai appris récemment que Philippe d'Edimbourg n'aimait pas Beaton ; il se serait montré fort désagréable à son endroit, pendant la séance officielle de photographie, après son mariage avec Elisabeth II. Cela ne m'étonne pas, venant du consort d'Angleterre. En revanche, Beaton était au mieux avec la sœur de la reine, l'extravagante Margaret d'York, qu'on pouvait croiser dans les bons clubs de Londres, à l'époque du swinging London. C'était autre chose que cette bécasse sournoise de Lady D. ! J'aimais bien Margaret. La fin de sa vie, dans une chaise roulante, fut quelque peu mélancolique…
RépondreSupprimerJe m'aperçois que ces lignes donnent un tour « Paris Match » à votre excellent blogue, au risque de lui nuire. J'en serais désolé, M. Jo.
N'ayez crainte, Patrick, nous avions déjà notre princesse anglaise - voir le billet Lamarche-Vadel d'il y a peu.
RépondreSupprimerLe moment est venu d'avouer que je n'ai pas lu Lamarche-Vadel. Vous m'avez fait éprouver à la fois une grande honte, et le désir de me plonger dans son œuvre.
RépondreSupprimerMerci, M. Jo !