jeudi 28 avril 2011

When we were kings

Shoot them for what? They never called me nigger, they never lynched me, they didn't put no dogs on me, they didn't rob me of my nationality, rape and kill my mother and father... Shoot them for what? How can I shoot them poor people? Just take me to jail.
 
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La photo est de George Silk. Mohamed Ali refuse son incorporation dans l'armée américaine le 28 avril 1967 : les 5 ans de prison et la perte de ses titres, ce sera pour le 20 juin. L'année dernière clic-clic, Francis Bacon, mort le 28 avril 1992.]

4 commentaires:

  1. "They never came back" dit l'adage qu'Ali a magnifiquement fait mentir. Il est revenu, il a vaincu et fait grincer des dents une partie de l'amerique.
    Je ne sais pas s'il connaissait l'histoire romaine, mais il n'aimait pas son prénom, Cassius, un prénom d'esclave. Lui, le lutteur a refusé de se battre pour de vrai, perdant avec panache son titre et un paquet de dollars.
    Il reste le plus grand.

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  2. Mythique. Vous avez-vu le 30 octobre ?

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  3. Le 30 octobre? Je l'ai vu...aujourd'hui!
    "The rumble in the jungle". Une de ces nuits éléctriques où les affrontements prennent des tournures de tragedies grecques. Mythique oui.

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  4. « When we were kings »… Revoir le film de Leon Gast, admirer le jeu de jambes du plus beau poids lourd de tous les temps, quand il s'entraîne et qu'il saute à la corde, avec la grâce d'une demoiselle. L'entendre lancer des anathèmes, moquer son adversaire (le grand George Foreman)…
    Se souvenir de Floyd Patterson, faux poids lourd, très vif, élégant. Se rappeler Rocky Marciano, démolisseur attendri, navré d'avoir mis k.o. son idole, Joe Louis. Tenir pour excellents le film Rocky I, et la première partie de Rocky II (en particulier le retour du boxeur dans une salle perdue du Bronx, afin de retrouver le goût du combat).

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