Un autre géant de 1m92 disparait le 19 février 1988. René Char. Chef départemental de la section atterrissage-parachutage du maquis de Céreste. "Fureur et Mystère" retrace cette expérience, notamment dans "Feuillets d'Hypnos".
La robe-fourreau de Marlène est de Jean Louis, le couturier du Tout Hollywood, et spécialement des stars des studios. Je crois que le grand fourreau noir, qui magnifie la plastique adorable de Rita Hayworth, dans Gilda, fut dessiné par Jean Louis. Bref, celui-ci avait achevé de coudre la robe de son ultime tour de chant sur le corps même de Marlène. Une couturière se tenait dans la coulisse, afin d'intervenir, si nécessaire. On notera qu'en entrant en scène, elle portait une sorte de manteau de zibeline, du même Jean Louis, qui l'enrubannait entièrement, et lui faisait une traîne neigeuse…
Pour le manteau, voici ce que l'on m'en a dit : le manteau en plume de cygne est d'une telle fragilité, qu'on en a fait une réplique exacte en zibeline, que portait Marlène, à chacune de ses entrées en scène. La question mérite d'être creusée. Hier, je suis rentré bien tard, aussi n'ai-je pas pu revoir “L'horloger de Saint Paul”. En revanche, j'ai vu, un autre soir, un film du même, dont le titre est “ça commence aujourd'hui”. Il fut un temps où j'aurais fui dès les premières images ; or, en vieillissant, mon cœur de pierre se fendille au spectacle de la détresse sociale. Ce film m'a « remué ». Les temps que nous vivons expliquent peut-être mon inconfort. Je suis toujours aussi égoïste mais, à présent, cela me gêne.
Un autre géant de 1m92 disparait le 19 février 1988. René Char. Chef départemental de la section atterrissage-parachutage du maquis de Céreste. "Fureur et Mystère" retrace cette expérience, notamment dans "Feuillets d'Hypnos".
RépondreSupprimerLà, Joël, vous tirez en plein cœur.
RépondreSupprimerLa robe-fourreau de Marlène est de Jean Louis, le couturier du Tout Hollywood, et spécialement des stars des studios. Je crois que le grand fourreau noir, qui magnifie la plastique adorable de Rita Hayworth, dans Gilda, fut dessiné par Jean Louis. Bref, celui-ci avait achevé de coudre la robe de son ultime tour de chant sur le corps même de Marlène. Une couturière se tenait dans la coulisse, afin d'intervenir, si nécessaire. On notera qu'en entrant en scène, elle portait une sorte de manteau de zibeline, du même Jean Louis, qui l'enrubannait entièrement, et lui faisait une traîne neigeuse…
RépondreSupprimerCe n'était pas le célèbre manteau de cygnes clic-clic ?
RépondreSupprimerPour le manteau, voici ce que l'on m'en a dit : le manteau en plume de cygne est d'une telle fragilité, qu'on en a fait une réplique exacte en zibeline, que portait Marlène, à chacune de ses entrées en scène. La question mérite d'être creusée.
RépondreSupprimerHier, je suis rentré bien tard, aussi n'ai-je pas pu revoir “L'horloger de Saint Paul”. En revanche, j'ai vu, un autre soir, un film du même, dont le titre est “ça commence aujourd'hui”. Il fut un temps où j'aurais fui dès les premières images ; or, en vieillissant, mon cœur de pierre se fendille au spectacle de la détresse sociale. Ce film m'a « remué ». Les temps que nous vivons expliquent peut-être mon inconfort. Je suis toujours aussi égoïste mais, à présent, cela me gêne.
Un réplique exacte, voilà qui ajoute, si nécessaire, au romanesque.
RépondreSupprimerPour le reste : Romains 11, 33