Sa formule favorite. Celle qu’il avait régulièrement servie aux aigrefins, boxeurs, cuisiniers, dames-pipi, ex-impératrices, fabulateurs, garde-barrières, histrions, illuminés, jean-foutre, kleptomanes, lunatiques, maquerelles, néo-nazis, orpailleurs, pétomanes, quatuors à cordes, rebouteux, snobinards, théâtreuses, ufologues, videurs, walkyries, xénophobes, yachtmen et zoophiles dont, avec des fortunes diverses, il avait tenté de publier les Mémoires.
[1962. Il découvre la même année Mycènes et les Atrides sous un ciel plombé, La Route des Flandres, A bout de souffle, deux ou trois choses qu’il ignorait d’elles, Hiroshima mon amour, Thélonious Sphere Monk, L’Avventura, et en dépit de tout, ne laissera jamais personne dire que c’était le plus mauvais âge de sa vie : Jean-Luc Benoziglio avait 20 ans, il en a 71 aujourd'hui. Ici, le 19 novembre clic-clic, on pense aussi à Joe Hill et à James Ensor.]