dimanche 17 octobre 2010

Des journées entières dans les livres #16

Compte tenu de ce que l'on a pu connaître de l'auteur, de ses manières, compte tenu aussi de sa manière, pas terrible, on devrait s'abstenir : il faut pourtant reconnaître que ce livre-ci a compté, plus qu'on ne l'imagine, dans la compréhension de notre nationale part d'ombre.

2 commentaires:

  1. Oui, et c'est d'ailleurs le cas jusqu'à zapping (1990, je crois). Ou il suicide l'inspecteur Cadin, suicide symbolisant la fin d'une époque celle des 80's. C'est ensuite que tout devient beaucoup, mais alors beaucoup moins reluisant sur le plan littéraire, humain et politique.

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  2. Je vous fais confiance, et je considèrerai que ce livre doit être lu. Si je le trouve, très soldé… Je masquerai le nom de l'auteur. C'est le genre de type qui aurait fait fusiller Drieu La Rochelle, et se serait bruyamment réjoui, en compagnie de quelques acolytes, de sa mort. C'est le genre de type qui ne doute jamais, qui juge de tout, excommunie, condamne à perpétuité.
    Je ne dis pas, par là, que les écrits et les écrivains sont innocents, et qu'ils ne doivent pas justifier de leurs engagements. Brasillach est allé très loin dans la bassesse. Mais il n'a pas choisi le suicide, comme Drieu. Daeninckx tranche, vilipende, s'acharne. Il dit ce qui est bien, il désigne les coupables à la vindicte permanente. Et puis, il est dénué de tout charme !

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