Soylent Green is People : Hollywood 1973, ce n'était pas si mal vu, finalement. Richard Fleischer est mort un 25 mars clic-clic, 2006 - Humbert Humbert et Selby Jr, sinon.
Vous ai-je dit tout le bien que je pensais de votre éphéméblogue ? À propos de Patti Smith, vous savez peut-être qu'elle connaît bien Charleville-Mézières, où elle est un peu citoyenne d'honneur. Elle voue une sorte de culte, très sincère, très émouvant, à Arthur R. Connaissez-vous Charleville, M. Jo ? Non ? Vous devriez vous y rendre. La ville est vraiment belle, et la région est magnifique. Très triste, mélancolique, abandonnée. Arthur détestait tout, il haïssait sa ville, les habitants, le climat. Il n'aimait que la chaleur, le sol sec, le soleil brûlant, les courses à cheval, le commerce avec un révolver, la géographie, les palabres interminables avec les chefs de clan. Bien sûr, vous avez lu ses lettres, à sa famille -il adorait sa mère-, à son associé, à quelques-autres. On sent chez lui une immense lassitude, une énergie toujours éprouvée, un chagrin dur comme un caillou roulé par des flots anciens. Son dernier voyage à travers le désert, pour rejoindre le rivage de la Mer rouge et le navire qui l'emporterait vers Marseille. Même délirant, fiévreux, à l'agonie, il parlait de sable, de chevaux, de désert. Il avait un dégoût profond de la glaise, de la terre grasse et molle. Mais vous connaissez tout cela, M. Jo. Je m'égare. Félicitations pour votre épéhéméblogue, vraiment !
Merci merci merci Patrick (même si j'en sais beaucoup moins que vous ne le supposez). Je note Charleville, penserai donc à y faire halte un jour prochain, rejoignant mijn platte land, mijn Vlaanderenland.
Vous ai-je dit tout le bien que je pensais de votre éphéméblogue ? À propos de Patti Smith, vous savez peut-être qu'elle connaît bien Charleville-Mézières, où elle est un peu citoyenne d'honneur. Elle voue une sorte de culte, très sincère, très émouvant, à Arthur R. Connaissez-vous Charleville, M. Jo ? Non ? Vous devriez vous y rendre. La ville est vraiment belle, et la région est magnifique. Très triste, mélancolique, abandonnée. Arthur détestait tout, il haïssait sa ville, les habitants, le climat. Il n'aimait que la chaleur, le sol sec, le soleil brûlant, les courses à cheval, le commerce avec un révolver, la géographie, les palabres interminables avec les chefs de clan. Bien sûr, vous avez lu ses lettres, à sa famille -il adorait sa mère-, à son associé, à quelques-autres. On sent chez lui une immense lassitude, une énergie toujours éprouvée, un chagrin dur comme un caillou roulé par des flots anciens. Son dernier voyage à travers le désert, pour rejoindre le rivage de la Mer rouge et le navire qui l'emporterait vers Marseille. Même délirant, fiévreux, à l'agonie, il parlait de sable, de chevaux, de désert. Il avait un dégoût profond de la glaise, de la terre grasse et molle. Mais vous connaissez tout cela, M. Jo. Je m'égare. Félicitations pour votre épéhéméblogue, vraiment !
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