[Il faut cliquer sur la photo pour l'agrandir : un vrai non-anniversaire. Vanilla Sky de Cameron Crowe, c'est Ubik, parait-il.]
mercredi 29 février 2012
mardi 28 février 2012
Polyhexaméthylène Adipamide
[Wallace Carothers, chimiste chez DuPont de Nemours, invente le nylon le 28 février 1935. On a pensé à Edith bien sûr, ce sera Judy. Pour le reste clic-clic Roger Roger et ses musiques idiotes, Maximilien Rubel et ses foutues idées.]
lundi 27 février 2012
Heard you singing through the gloom
dimanche 26 février 2012
Un joyeux non-anniversaire #38
Dans la géométrie des parcelles
de la Terre
Nous roulons protégés par les cristaux liquides
Par les cloisons parfaites, par le métal, le verre
Nous roulons lentement et nous rêvons du vide.
Nous roulons protégés par les cristaux liquides
Par les cloisons parfaites, par le métal, le verre
Nous roulons lentement et nous rêvons du vide.
Houellebecq - Burgalat 2000
[Michel Houellebecq, né l'un ou l'autre 26 février clic-clac, Emmett Grogan sinon.]
samedi 25 février 2012
Look again
You think my paintings are calm, like windows in some cathedral ? You should look again. I’m the most violent of all the American painters. Behind those colours there hides the final cataclysm.
[Mark Rothko s'est tué le 25 février 1970. Le 25 février clic-clic, on regarde donc, et c'est l'habitude on écoute, des miracles plein les oreilles. Pour la photo, on ne sait pas : DR.]
vendredi 24 février 2012
Je me souviens #38 (un joyeux non-anniversaire #37)
38.
Je me souviens que Michel Legrand fit ses débuts sous le nom de « Big Mike ».
Je me souviens que Michel Legrand fit ses débuts sous le nom de « Big Mike ».
[Michel Legrand, 80 ans aujourd'hui - la photo de Pierre Fournier a tout juste 50 ans. L'an dernier clic-clic, Dennis Hopper.]
jeudi 23 février 2012
La Saint-Alex
[La Saint-Alex et la Saint-Polycarpe, Beethoven, Rossini et the Box Tops, les canuts et les banditos clic-clic.]
mercredi 22 février 2012
Recueillir Bébert
Vous allez sans doute être liquidé à la libération, et vous l’aurez bien cherché et je ne verserai pas une larme, mais vous pouvez mourir en paix, sachez que je suis prêt à recueillir Bébert, qui seul m’importe.
[Lettre à LFC, selon Frédéric Vitoux. Léautaud est mort le 22 février 1956 ; la photo, pas de surprise, est de Robert Doisneau. Un autre 22 février, clic-clic, Andy Warhol - écoutez donc.]
mardi 21 février 2012
The war could not be won (un air qui vaut pas dix ronds #69)
A voice began to call, stand till you fall
The tune was an old rebel one.
The Clash 1980
[Augusto Sandino, général des hommes libres, tué en 1934, le 21 février, clic-clic, le jour des partisans.]
lundi 20 février 2012
En rond (tourner, joyeusement)
ll y a un an clic-clic,
on regardait l'Horloger de Saint-Paul, on continue voilà tout (on ne
sait plus dans quel commentaire on a caché le lien vers le film en
entier : ça doit se retrouver). Sinon Combet-Descombes, Hunter Thompson
et Anouk Aimée. Ah oui, Combet-Descombes : on a perdu les images
promises de son Baudelaire, une usine donc, pour se consoler clic-clac.
[Concernant The Clockmaker : existe-t-il, dans n'importe quel autre film, une autre scène de poursuite en GS Citroën ?]
[Concernant The Clockmaker : existe-t-il, dans n'importe quel autre film, une autre scène de poursuite en GS Citroën ?]
dimanche 19 février 2012
Le dimanche
samedi 18 février 2012
A Very Merry Unbirthday #36
Matt Dillon, 48 ans aujourd'hui - on a déjà dit tout le bien qu'on pense du film. Le 18 février encore clic-clic, Raymond Cousse et Balthus. Et comme ne resteront que les chansons, Constance Verluca, qui en a une d'ailleurs sur Matt Dillon.
vendredi 17 février 2012
La Sainte-Marianne #2
La photo de David Redfern, et puis juste en passant Michel Raptis, Pablo, † le 17 février 1996, et le bienheureux Constable, voilà, la rime en -able clic-clic.
Pourquoi suis-je devenu si lourd
Regarde, je m'enfonce dans le sable.
Pourquoi suis-je devenu si lourd
Regarde, je m'enfonce dans le sable.
Time that we began (la Sainte-Marianne)
To laugh and cry and cry and laugh about it all again.
Cohen 1967
[Time, 'round Midnight clic-clic.]
jeudi 16 février 2012
Des journées entières dans les livres #94
— Un bidon de pétrole allumé sous leur lit… Le v’là, mon cadeau…
C’était chouettement répondre. Du reste, ce Baptiste était un homme épatant dans la politique.
— Et le vôtre, Célestine ?… me demanda-t-il à son tour.
— Moi ?
Je crispai mes deux mains en forme de serres, et faisant le geste de griffer, férocement, un visage.
— Mes ongles… dans ses yeux ! répondis-je.
Le maître d’hôtel à qui on ne demandait rien et qui, de ses doigts méticuleux, arrangeait des fleurs et des fruits dans une coupe de cristal, dit sur un ton tranquille :
— Moi, je me contenterais de leur asperger la gueule, à l’église, avec un flacon de bon vitriol…
Et il piqua une rose entre deux poires.
Ah oui ! les aimer !… Ce qui est extraordinaire, c’est que ces vengeances-là n’arrivent pas plus souvent. Quand je pense qu’une cuisinière, par exemple, tient, chaque jour, dans ses mains, la vie de ses maîtres… une pincée d’arsenic à la place de sel… un petit filet de strychnine au lieu de vinaigre… et ça y est !… Eh bien, non… Faut-il que nous ayons tout de même, la servitude dans le sang !…
Je n’ai pas d’instruction et j’écris ce que je pense et ce que j’ai vu… Eh bien, je dis que tout cela n’est pas beau… Je dis que, du moment où quelqu’un installe, sous son toit, fût-ce le dernier des pauvres diables, fût-ce la dernière des filles, je dis qu’il leur doit de la protection, qu’il leur doit du bonheur… Je dis aussi que si le maître ne nous le donne pas, nous avons le droit de le prendre, à même son coffre, à même son sang.
[Octave Mirbeau, né et mort un 16 février : pour lire le Journal d'une femme de chambre, c'est ici clic-clic. Sinon, l'année dernière clic-clac, B.B. King (Lucille !) et ADG.]
C’était chouettement répondre. Du reste, ce Baptiste était un homme épatant dans la politique.
— Et le vôtre, Célestine ?… me demanda-t-il à son tour.
— Moi ?
Je crispai mes deux mains en forme de serres, et faisant le geste de griffer, férocement, un visage.
— Mes ongles… dans ses yeux ! répondis-je.
Le maître d’hôtel à qui on ne demandait rien et qui, de ses doigts méticuleux, arrangeait des fleurs et des fruits dans une coupe de cristal, dit sur un ton tranquille :
— Moi, je me contenterais de leur asperger la gueule, à l’église, avec un flacon de bon vitriol…
Et il piqua une rose entre deux poires.
Ah oui ! les aimer !… Ce qui est extraordinaire, c’est que ces vengeances-là n’arrivent pas plus souvent. Quand je pense qu’une cuisinière, par exemple, tient, chaque jour, dans ses mains, la vie de ses maîtres… une pincée d’arsenic à la place de sel… un petit filet de strychnine au lieu de vinaigre… et ça y est !… Eh bien, non… Faut-il que nous ayons tout de même, la servitude dans le sang !…
Je n’ai pas d’instruction et j’écris ce que je pense et ce que j’ai vu… Eh bien, je dis que tout cela n’est pas beau… Je dis que, du moment où quelqu’un installe, sous son toit, fût-ce le dernier des pauvres diables, fût-ce la dernière des filles, je dis qu’il leur doit de la protection, qu’il leur doit du bonheur… Je dis aussi que si le maître ne nous le donne pas, nous avons le droit de le prendre, à même son coffre, à même son sang.
[Octave Mirbeau, né et mort un 16 février : pour lire le Journal d'une femme de chambre, c'est ici clic-clic. Sinon, l'année dernière clic-clac, B.B. King (Lucille !) et ADG.]
mercredi 15 février 2012
La Sainte-Georgina
[Le 15 février clic-clic, Anna Marly, Leonard Cohen et Jean Malaquais. Et Catherine Sauvage, donc, et Léo Ferré, et Schubert - mais c'est plus cher.]
mardi 14 février 2012
lundi 13 février 2012
La Sainte-Béatrice
dimanche 12 février 2012
Des journées entières dans les livres #93
Le monde et l’humanité sont parvenus à un état infernal auquel le monde et l’humanité n’étaient encore jamais parvenus au cours de l’histoire, voilà la vérité, voilà ce qu’a dit Reger. En fait, c’est positivement idyllique, tout ce que ces grands penseurs et ces grands écrivains ont prophétisé, a dit Reger, tous tant qu’ils sont, bien qu’ils aient estimé avoir décrit l’enfer, n’ont tout de même écrit qu’une idylle positivement idyllique, voilà ce qu’a dit Reger. Tout ce qu’on trouve aujourd’hui est rempli de grossièreté et rempli de méchanceté, de mensonge et de trahison, a dit Reger, jamais l’humanité n’a été aussi impudente et perfide qu’aujourd’hui. Où que nous regardions, où que nous allions, nous ne voyons que méchanceté et bassesse et trahison et mensonge et hypocrisie et jamais rien que l’abjection absolue, peu importe ce que nous regardons, peu importe où nous allons, nous sommes confrontés à la méchanceté et au mensonge et à l’hypocrisie. Que voyons-nous d’autre que mensonge et méchanceté, qu’hypocrisie et trahison, qu’abjection la plus abjecte lorsque nous sortons ici dans la rue, lorsque nous nous hasardons à sortir dans la rue, a dit Reger. Nous sortons dans la rue et nous entrons dans l’abjection, a-t-il dit, dans l’abjection et dans l’impudence, dans l’hypocrisie et dans la méchanceté.
Thomas Bernhard, † le 12 février 1989. L'an dernier clic-clic, Atlan et son Grand Roi Atlante.
samedi 11 février 2012
Elvis, le rouge
[On reviendra bientôt sur Dean Reed, the Red Elvis, natif de Denver Colorado, chanteur pour teens puis rock-star marxiste, ensuite passé à l'Est, comme on disait, et mort en 86 à Berlin DDR. On y reviendra (une Bella Ciao tout à fait remarquable) : aujourd'hui, comme l'année dernière clic-clic, on fête la Sainte-Héloïse. Volodine ensuite, en 777 mots.]
vendredi 10 février 2012
La Saint-Arnaud
Aux lueurs de l'aube imprécise
Dans les eaux troubles d'un miroir
Tu te rencontres par hasard
Complètement noir.
[Pour Michèle Arnaud, première à la chanter, plus ou moins 1966. L'an dernier clic-clic, Arnaud tout pareil.]
jeudi 9 février 2012
Un joyeux non-anniversaire #35
Gerhard Richter, 80 ans aujourd'hui.
[Dreifaches Selbstportrait, 1990. L'an dernier clic-clic, Swift.]
mercredi 8 février 2012
mardi 7 février 2012
Le temps nécessaire
lundi 6 février 2012
Des journées entières dans les livres #92
It sometimes happens that you meet a dame who's such a hot number that you want a second look. Maybe you're driving a car at the time of seeing her. Most likely you'll run up on the kerb or have a collision. Then, again, you may be walking along the street, and, turning your head as she passes, you bang into someone who starts bawling you out. Well, Fanquist was one of those take−a−second−look−dames. You know what I mean, don't you? An all−metal blonde with a build−up that does things to you, and a figure that weakens your resistance.
I saw her for the first time when she was working for a guy called Rabener. This guy ran a smart restaurant−floor show on Broadway. I'd known Rabener off and on for several months. He was smart; maybe he was too smart. Anyway, I didn't like him. He was a cold, hard−faced guy, and I guess he had a mean streak somewhere. It always knocked me how the hell he ever made a success of his restaurant; but he did.
Fanquist acted as his secretary. Odd name that, but it came out after that it was just a glamour build−up. I've forgotten her real name, but it was something pretty terrible. Anyway, we don't have to bother with that.
[James Hadley Chase est mort le 6 février 1985 - on en a lu comme tout le monde, à l'époque, tant et plus. On a aussi en stock clic-clac la plus que pertinente critique d'Orwell - several people, after reading No Orchids, have remarked to me, "It's pure Fascism." This is a correct description, although the book has not the smallest connexion with politics and very little with social or economic problems. It has merely the same relation to Fascism as, say Trollope's novels have to nineteenth-century capitalism. It is a daydream appropriate to a totalitarian age. Gaston Couté, autrement, jour de lessive clic-clac.]
dimanche 5 février 2012
Folque songue (el canto de todos)
[Violeta Parra, † le 5 février 1967. Sinon, la vie qui va clic-clic : Charlotte Rampling, Jeanloup Sieff et Alain Badiou - sur la récurrente foutaise.]
samedi 4 février 2012
vendredi 3 février 2012
jeudi 2 février 2012
With a flower
mercredi 1 février 2012
À part pour dire n'importe quoi
Tous les ans clic-clic, la Sainte-Ella, facile, la rime en -a. [Facile, encore faut-il ne pas trop manger ses paroles.]
Ce genre d'histoire là
Où les jours où il a plu
Sont comme les jours où il pleut pas.
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